• En mêlant des influences allant de Scott Walker au Velvet Underground, Jack nous livrait en 1998 un deuxième album riche, vénéneux et romantique (Nico's Children), dans la lignée du sublime « Dog Man Star » de Suede sorti en 1994.

    Les paroles et la voix d'Anthony Reynolds, intenses, sont portées par des orchestrations flamboyantes, mariant le spleen des Tindersticks et le baroque de Divine Comedy (Love and death in the afternoon, 3 o'clock in the morning).

    La ballade Lolita Elle rappelle le meilleur Pulp, et le morceau Pablo est digne de David Bowie période glam.

    On retiendra aussi le sublime My World versus your world, dans lequel les guitares de Matthew Scott  s'aventurent en territoire disco. Un peu comme une descendance illégitime du Moz et de Barry White ...

    Probablement le meilleur album d'un excellent groupe, malheureusement sous-estimé et méconnu, qui livrait des prestations scéniques d'une intensité rare.


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  • - Mustang : Dis-moi merde

    - La Femme : Où va le monde

    - Séverin, avec Cléa Vincent : Margarita

    - Entracte Twist : Christine Young

    - The Wave Chargers : La revanche du Kuromaku

    - Gloria : Beam me up

    - Loolie and the Surfing Rogers : Arabian night

    - Pure Morning : Stirling

    - The Primrose League : Fools

    - Hawaiian Gremlins : Give it up

    - Keep Dancing Inc : Back against yours

    - Le Couleur : Starlite


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  • Tarnation est un groupe du label 4AD. Tout commentaire est donc presque superflu : Tarnation est forcément un groupe de qualité.

    En 1997, le groupe de Paula Frazer, une des plus belles voix de la musique indé, devenait un groupe majeur en sortant le magistral « Mirador », synthèse parfaite de country et de cold wave.

    Leur musique tragique, crépusculaire, poétique et mélancolique, potentielle bande originale d'un western gothique que n'a pas encore tourné David Lynch, s'inscrit à la croisée de la mouvance country incarnée par Townes Van Zandt, des Murder Ballads de Nick Cave, et du slowcore.

    Les morceaux An awful shade of blue, There's someone, Your thoughts and mine, Like a ghost et A place where I know sont de pures merveilles.

    Bref, un album indispensable et un groupe à (re)découvrir absolument, avec quelques uns de ses contemporains (Red House Painters, Cowboy Junkies, Will Oldham, Cat Power, Spain, ...) qui, dans les années 1990, ont brillamment renouvelé le folk et la country, loin des clichés.


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  • En 1994, à la fin de l'enregistrement du chef d’œuvre « Dog Man Star », Suede voit Bernard Butler, son guitariste prodige, quitter le groupe. Un an après, Butler enregistre deux très beaux singles Yes et You Do avec le chanteur de soul David Mc Almont mais, pour des querelles d'ego, les deux hommes se séparent après la sortie d'un premier album « The Sound of Mc Almont & Butler ».

    En 2002, Mc Almont et Butler fêtent leurs retrouvailles en livrant un album soul magistral et hors du temps : « Bring it back ». Des guitares flamboyantes, des arrangements de cordes somptueux, un son à la Phil Spector, et un chant à la Al Green refont vivre les grandes heures de la Motown et de la Northern Soul.

    Le premier morceau de l'album, Theme From 'McAlmont & Butler', est brillant et magnétique. Le ton est donné : le reste de l'album et les deux singles Bring it back et Falling, sont de la même veine.

    Bref, cet album est indispensable !

    Quelques années plus tard, le revival soul battra son plein en Grande-Bretagne, avec Amy Winehouse ("Back to Black", en 2006) et Duffy ("Rockferry", en 2008, par ailleurs produit par Bernard Butler) ...


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